Luanda - La ministre de la Pêche et des Ressources Marines, Carmen Neto, a exprimé mercredi, à Luanda, la nécessité d'élargir l'activité aquacole le long de la côte angolaise, à travers la mariculture, en vue de renforcer le processus de diversification de l'économie du pays.
À cet effet, la dirigeante, qui intervenait lors de la IVe Conférence de la revue Économia & Marcado sur l'économie bleue, a souligné la captation des ressources financières à travers la recherche d'investissements privés, les partenariats internationaux et l'optimisation des ressources publiques, pour mener à bien cette activité.
Concernant le déficit de poisson sur le marché angolais, la ministre a souligné la pratique de l'aquaculture de manière durable comme l'un des moyens pour répondre aux besoins du pays.
Les données du Ministère de la Pêche et des Ressources Marines de l'Angola estiment que le secteur aquacole contribuera, cette année, avec une production de 15 mille tonnes de poisson, dans des réservoirs, contre les 12 mille obtenues en 2023.
En 2023, les niveaux de production ont augmenté de huit mille tonnes, contre deux mille l'année précédente (2022).
D'autre part, Carmen Neto a souligné que le contrôle est en train d'être restructuré, pour inverser la situation actuelle, vu que l'État perd environ 20 milliards de kwanzas/mois à cause de la pêche illégale et non réglementée.
La 4ème Conférence du magazine Economy & Market sur l'économie bleue avait pour objectif de discuter et d'explorer des sujets liés à la mise en œuvre de la Stratégie nationale angolaise pour la mer 2030 (ENMA).
L'événement, organisé sur une journée, a rassemblé des experts qui ont débattu des défis et des opportunités de l'économie bleue et partagé des expériences et des stratégies qui ont stimulé la croissance durable des ressources maritimes.
Les données indiquent que la mer peut représenter une croissance considérable à moyen et long terme, avec des estimations indiquant une augmentation de 23 % du produit intérieur brut (PIB), 18 % de l'emploi et une diminution allant jusqu'à 10 % des émissions de dioxyde de carbone.
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