Rome - La représentante de l'Angola à l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), Maria de Fátima Jardim, a encouragé lundi les pays développés à soutenir l'agriculture et les programmes de résilience des systèmes alimentaires, fragilisés par la pandémie du Covid19.
Fátima Jardim a lancé cet appel lors du forum «Le rôle des secteurs agricoles pour atteindre l'Accord de Paris et mieux reconstruire», promu par la FAO, dans le cadre des célébrations du 5e anniversaire de l'Accord de Paris sur le changement climatique.
Au cours de l'événement, la diplomate angolaise a exhorté les pays développés et les grands émetteurs de gaz à effet de serre à soutenir le financement des contributions nationales à l'atténuation et l'adaptation de l'agriculture et des programmes de soutien à la résilience des systèmes alimentaires.
Fátima Jardim, également ambassadrice angolaise en Italie, a demandé en particulier un soutien à l'agriculture familiale, à l'inclusion et à la création d'emplois, afin que la pauvreté, la faim et les économies fragilisées par la pandémie du Covid-19 puissent récupérées.
La diplomate angolaise a indiqué que l'Angola a une stratégie pour le changement climatique, qui propose de réduire les émissions jusqu'à 35%, s’appuyant sur l’engagement de l'Accord de Paris, qui intègre la stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire et la sécurité énergétique.
Selon l’ambassadrice, l'Angola a rejoint, à Marrakech (Maroc), plusieurs initiatives africaines, qui sont un engagement pour le climat et le développement durable, comme le cas de la Commission du climat du bassin du Congo, où la plupart des forêts tropicales existent, actuellement considéré comme le deuxième plus grand réservoir de carbone assurant 8% des émissions de la planète.
Concernant l'Agenda 2063, adopté par l'Union africaine, la diplomate a expliqué qu'elle valorisait le capital naturel afin de réaliser l'engagement des générations avec le développement durable, soulignant le changement climatique en tant que facteurs qui aggravent la pauvreté, la faim et la transformation agricole.
L'ambassadrice a souligné la valorisation des forêts tropicales, qui doit être associée à la résilience alimentaire, à la lutte contre la pauvreté et la faim, ainsi qu'à la préservation de la biodiversité.
L'Accord de Paris est un traité dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre à partir de 2020, afin de contenir le réchauffement global inférieur à 2 ºC.
Il vise également à renforcer la capacité des pays à relever le défi, dans un contexte de développement durable.