Luanda - L'Exécutif angolais prépare une proposition de modification de la loi sur les crimes contre les mineurs, en vue de renforcer le cadre pénal, a annoncé jeudi, à Luanda, le ministre d'Etat et chef de la Maison civile du Président de la République, Adão de Almeida.
Selon le responsable, l'amendement vise essentiellement à pénaliser ceux qui se livrent à la violation sexuelle, au trafic d'enfants ou de leurs organes, à la prostitution infantile, entre autres crimes qui menacent l'intégrité des mineurs.
S'exprimant lors de l'ouverture des Journées technico-scientifiques de la Cour des comptes, Adão de Almeida a souligné que les crimes contre les enfants mettent en péril l'avenir de ce groupe de personnes et méritent donc la répulsion la plus ferme et la plus exemplaire de la part de l'État et des familles.
Il a rappelé que la Constitution de la République d'Angola consacre une attention particulière au droit de l’enfant et qu'elle guide l'adoption de politiques publiques visant à sauvegarder le principe de l'intérêt supérieur des mineurs et définit comme une tâche cruciale de l'État les investissements stratégiques pour le développement intégral des enfants et des jeunes.
Pour le ministre d'État, la réalisation des principes constitutionnels passe par l'adoption de politiques publiques visant à protéger les enfants, notamment dans la petite enfance, dans une perspective transversale.
C'est dans cette optique, a-t-il poursuivi, que l'Exécutif a approuvé la Politique nationale de la petite enfance en 2024, un instrument qui vise à réduire la mortalité maternelle et infantile en augmentant l'offre de services de santé de qualité, en améliorant l'assainissement et les conditions sanitaires de l'environnement et en sensibilisant les communautés à la nécessité d'adopter une attitude préventive.
ACC/QCB/BS
