Luanda - La directrice générale adjointe de l'Institut National de l'Enfance (INAC), Elisa Gourgel, a défendu dimanche, à Luanda, la nécessité de réaliser des programmes éducatifs dans les écoles, des débats à la radio et à la télévision qui abordent les droits de l'enfant et les dangers de la violence domestique.
Elisa Gourgel intervenait dans l'émission de radio « Rádio Pio », en référence à la « Journée des enfants à la radio et à la télévision », célébrée internationalement le 3 mars.
Selon la directrice adjointe, il est nécessaire d'améliorer le contenu éducatif afin que les enfants aient un bon développement cognitif et émotionnel.
«Il existe des programmes qui ne correspondent pas ou ne traduisent pas un bon apprentissage et de nombreux parents doivent en être conscients pour éviter des changements de comportement chez leurs enfants», a-t-elle indiqué.
Pour elle, il y a le respect des droits de l'enfant dans la communication et les 11 engagements résument la grande responsabilité.
Selon la responsable, il existe une série de documents réglementaires qui permettent aux enfants de participer effectivement à des programmes de radio, de télévision ou d'autres médias.
Elisa Gourgel a affirmé que de nombreux parents obligent leurs enfants à effectuer des travaux forcés, contrairement à la Constitution de la République d'Angola et à la Loi générale du travail, qui détermine l'accès au travail à partir de 14 ans.
Concernant le travail observé quotidiennement dans les rues, la responsable a souligné que les enfants sont exposés à des dangers, étant victimes de mendicité et exploitation.
« Chaque enfant de la rue risque d'entrer en contact avec des agresseurs et d'être victime d'abus sexuels. Ils ne doivent pas sauter d’étapes. C'est pourquoi j'appelle les parents à éviter de les exposer à ce type de pratiques », a-t-elle conseillé.
Elle a appelé les familles à mettre leurs enfants au monde de manière planifiée, avec amour, protection et affection.
La responsable a indiqué que l'Institut national de l'enfance enregistre chaque jour environ 200 cas de violence contre des enfants, notamment des abus physiques et psychologiques, des abus sexuels et le déni de paternité.
Elle a fait savoir qu'il existe un programme appelé « SOS enfant 15015 », qui permet aux enfants de communiquer et de s'exprimer sur les abus qu'ils ont subis.
Elle a garanti qu'il y a des adultes devant la justice, dont beaucoup ont déjà été jugés pour violation des droits des enfants.
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