Luanda- L'Exécutif angolais place au centre de ses priorités la protection sociale des familles en situation de vulnérabilité et de pauvreté, a déclaré vendredi la ministre de l'Action sociale, de la Famille et de la Promotion de la femme, Faustina Alves, lors de la première rencontre avec les représentants des agences des Nations Unies.
La réunion s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations et des partenariats pour renforcer les programmes sectoriels, dans le but d'analyser le degré de mise en œuvre des projets visant la protection de l'enfance, la santé sexuelle et reproductive des femmes, la formation des sages-femmes traditionnelles, l'autonomisation économique des femmes, les questions de genre et violence domestique.
Selon la ministre, des partenaires tels que les agences onusiennes constituent un pilier stratégique dans la solidité des projets et actions de l'Exécutif, et le ministère souhaite continuer à compter sur le soutien et la collaboration dans la protection de l'enfant.
«Nous voulons continuer à compter sur votre soutien et votre collaboration dans les domaines de la protection de l'enfance, du murage économique, de la santé sexuelle et reproductive des femmes, de l'amélioration des soins primaires dans les zones rurales, de l'état nutritionnel des enfants, ainsi que de la sauvegarde de 11 engagements, organigramme et paramètres d’assistance à l’enfant», a indiqué la ministre.
À son tour, la coordonnatrice résidente des Nations Unies en Angola, Zahira Viriani, a déclaré que cet exercice était l'occasion d'analyser conjointement les principaux progrès réalisés et de réaligner les plans de travail de manière spécifique, de créer des stratégies et de redéfinir les priorités des activités.
«Compte tenu du nouveau contexte créé par la pandémie et des grands défis, nous entendons répondre aux impacts socio-économiques, notamment en développant les programmes de transfert de revenus, la valeur de l'enfant et le Kwenda, atteignant les populations à un moment où elles ont le plus besoin de ce soutien», a-t-elle renforcé.
Zahira Viriani a indiqué que l'ONU soutient et continuera de soutenir les efforts du gouvernement angolais pour consolider un système de garantie des droits des enfants victimes de violence et atténuer efficacement les menaces de violence, d'abus, d'exploitation, de négligence, de discrimination et d'exclusion contre les enfants en Angola.
« Nous tenons à souligner que les agences des Nations Unies agissent de manière interconnectée, par des actions concentrées afin que, dans leurs domaines d'action, augmentent conjointement la cohérence et la complémentarité des actions, afin, en partenariat avec le gouvernement, de mieux servir les populations», a-t-elle souligné.
Parmi les projets de protection sociale menés par l'Exécutif angolais, se distingue le programme de protection sociale (Kwenda), qui contribue à améliorer la qualité de vie et à permettre une meilleure inclusion sociale des citoyens.
Kwenda est un projet conçu par l'Exécutif pour le transfert d'un revenu mensuel fixe, d'un montant de 8 500 Kwanzas et mis en œuvre par la FAS.
Kwenda dure trois ans et comprend quatre composantes: les transferts monétaires sociaux, jusqu'à un an, l'inclusion productive, la municipalisation de l'action sociale et, enfin, le renforcement du registre social unique.
Le programme de trois ans devrait bénéficier à un million 608 familles dans les 18 provinces du pays et dispose d'un financement global de 420 millions de dollars (320 millions alloués par la Banque mondiale et 100 par l'Exécutif angolais).