Bakou (De l'envoyé spécial) - La vice-présidente de la République d’Angola, Esperança da Costa, a discuté, ce mercredi, dans la capitale de l'Azerbaïdjan, avec la multinationale EQUINOR, de la possibilité d'un partenariat dans les domaines de la transition énergétique et de la décarbonisation du secteur du pétrole et gaz.
L'entretien a eu lieu lors d'une audience qu'Esperança da Costa a accordée au vice-président exécutif pour l'exploration et la production internationale de la société norvégienne, Philippe Mathieu, qui a déclaré qu'il y avait déjà des bases pour consolider le partenariat.
S'adressant à la presse, à la fin de la réunion, elle a informé que l'Angola et la Norvège ont signé un mémorandum d'entente entre EQUINOR et Sonangol, précisément dans le segment de la décarbonation du secteur pétrolier et gazier.
Selon Esperança da Costa, qu’ils sont en train d’analyser les expériences réalisées en Norvège en matière d'électrification des plates-formes pétrolières, pour ensuite les appliquer en Angola.
Equinor est une multinationale publique norvégienne opérant dans le secteur de l'énergie, dont le siège est à Stavanger.
Mercredi également, la vice-présidente de l'Angola a analysé, avec le président du Fonds international de développement agricole (FIDA), Álvaro Lario, plusieurs projets réalisés par cette institution en Angola, notamment dans les secteurs de l'agriculture et de la pêche.
Le responsable n'a fait aucune déclaration à la presse à la sortie de l'audience, mais l'ANGOP a appris que les parties considéraient le niveau d'exécution des projets comme "positif", malgré certaines contraintes sur le terrain.
Certains des revers sont principalement causés par le changement climatique, avec un accent sur la sécheresse dans le sud de l'Angola, qui s'est avérée être un véritable handicap.
C'est pourquoi, a appris l'ANGOP, de la part de la délégation angolaise participant à la COP29, les autorités angolaises ont promis de travailler pour éliminer ou réduire les effets de ce phénomène observés jusqu'à présent.
Le FIDA met actuellement en œuvre des projets pour la phase 2020-2025, c'est pourquoi il a demandé aux autorités angolaises d'augmenter le cofinancement des projets.
Plus tard dans la journée, d'autres rencontres bilatérales entre la vice-présidente de la République et des entités liées au secteur de l'énergie et à la lutte contre le changement climatique sont prévues.
Mardi, Esperança da Costa a participé au Sommet de haut niveau COP29, où elle a prononcé un discours axé sur l'augmentation du financement du marché du carbone.
Dans son intervention, la vice-présidente de la République a déclaré que l'Angola, comme d'autres pays de la région africaine, était confronté à divers défis générés par les impacts importants du changement climatique.
Esperança da Costa dirige, à Bakou, une haute délégation gouvernementale angolaise participant à la COP29, représentant le Président de la République, João Lourenço.
La COP-29, qui s'est ouverte le 11, se poursuivra jusqu'au 22 avec la participation de plusieurs présidents et chefs de gouvernement.
FMA/ART/LUZ