Luanda - Le Secrétaire d’État à la Santé publique, Franco Mufinda, a annoncé ce mercredi à Luanda, que la mortalité maternelle et néonatale en Angola était passée de 52 sur 1000 naissances vivantes à 50 sur 1000 naissances vivantes entre 2020 et 2021.
Les données disponibles indiquent que par an, 303.000 femmes meurent pendant l’accouchement dans le monde, 27 millions nouveau-nés meurent au cours de 28 premiers jours de vie et 2,6 millions sont des enfants mort-nés.
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la mortalité maternelle est considérée comme la mort d’une femme pendant la grossesse, l’accouchement ou dans les 42 jours après.
Franco Mufinda qui s’exprimait en line lors de la réunion du Comité nationale pour la prévention et l’audit des décès maternels et néonataux, organisée par le Ministère de l’Action sociale, de la Famille et de la Promotion de la Femme, (Masfamu), a souligné que la mortalité maternelle reste très préoccupante, ainsi, il a demandé l’implication de tous les secteurs impliqués dans le comité, ainsi que de la communauté.
Les morts maternelles, a-t-il ajouté, peut être évitées lors qu’on s’emploie dans l’assistance prénatale, l'accouchement institutionnel, le traitement préventif intermittent pendant la grossesse et la lutte contre le paludisme, l'utilisation des moustiquaires, diagnostic et traitement précoce de la maladie.
De son côté, la secrétaire d’État en charge de la Famille et de la Promotion de la Femme, Elsa Barber, a indiqué que la santé de la femme et de l’enfant était influencée par de nombreux déterminants sociaux qui vont au-delà du secteur de la santé, voilà pourquoi tous les secteurs sont appelés à s’y mettre pour réduire l’impact du paludisme dans les communautés.
Selon Elsa Barber, on a constaté, après la présentation des résultats des visites de suivi réalisées dans les maternités et les centres de santé de cinq sur les 18 provinces du pays, une carence de médecins spécialistes et le manque de matériels nécessaires pouvant faciliter le travail pendant l’accouchement.
Pendant cette période, et dans le cadre de la médecine préventive, 437 sages-femmes ont bénéficié d’une formation et ont été aussi sensibilisées aux risques et pathologies liés au manque de consultations prénatales.