Luanda - La Médiatrice de Justice d’Angola, Florbela Araújo, participe depuis mercredi, à Johannesburg, en Afrique du Sud, au Séminaire régional sur la liberté d'expression et l'accès à l'information pour l'Afrique lusophone.
L'information a été avancée jeudi, dans une note, par le service de la communication institutionnelle et de la presse du bureau du Médiateur.
Le document informe que la participation de la Médiatrice à l'événement susmentionné s'inscrit dans le cadre de son rôle de présidente du Réseau de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) des médiateurs et des commissions nationales des droits de l'homme.
Le séminaire vise à promouvoir la sensibilisation et la diffusion de la Déclaration sur les principes de la liberté d'expression et d'accès à l'information en Afrique (Déclaration de 2019).
L'événement constitue, poursuit la note, une occasion de consolider l'importance et la reconnaissance qui a été attribuée au Bureau du Médiateur de Justice, dans le contexte national et international.
Un autre objectif du séminaire est d'assurer la coopération avec les institutions et organisations internationales dans le domaine des droits fondamentaux et, par conséquent, des droits de l'homme.
La cérémonie d'ouverture de l'événement a été confiée au Commissaire Rémy Ngoy Lumbu, président de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples, qui a souligné, dans son allocution, l'importance du droit à la liberté d'expression.
La première journée de la rencontre a été marquée par plusieurs interventions, en particulier celle de la Commissaire Maria Teresa Manuela, Rapporteuse nationale pour les pays lusophones de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples.
Maria Teresa Manuela a souligné, à cette occasion, l'histoire de la création des droits de l'homme et la nécessité d'assurer le suivi et l'application des droits de l'homme en Afrique.
Maria Teresa Manuela a également parlé des lignes clés en matière de droits de l'homme, qui visent à assurer la protection, la promotion et l'interprétation adéquate pour la meilleure exécution des droits de l'homme.
Outre le Bureau du Médiateur de Justice d’Angola, plusieurs institutions dans le domaine des droits de l'homme en Afrique, du Cap-Vert, du Mozambique, de la Guinée-Bissau, de São Tomé, des institutions de l'État, des ONG et différents barreaux participent à l'événement.