Luanda – Le secrétaire de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique, António Pedro, a fait appel, ce jeudi, à investir davantage dans l’éducation et la formation du personnel pour lutter contre la pauvreté et promouvoir l’industrialisation de l’Afrique australe et du continent, en général.
Dans son allocution, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique a également souligné la nécessité d’adopter des stratégies pour combattre la pauvreté et les inégalités.
António Pedro a déclaré que briser ce «cercle vicieux» nécessite une vision stratégique et doit être soutenu par l'industrialisation, la transformation constructive des pays de la région, en particulier et de l'Afrique, en général.
Il a annoncé la tenue, l’année prochaine, d'un sommet sur l'avenir de l'Afrique, pour discuter des stratégies à adopter à moyen et long terme, afin que le continent progresse au XXIe siècle.
Il a évoqué, à titre d'exemple, le Bangladesh qui fait une exportation importante de textiles en un mois plus que 14 pays africains en un an.
Pour accélérer le rythme de l'industrialisation dans la région, il a suggéré la formation de partenariats, la création d'un environnement adéquat pour l'investissement national, l'engagement dans la formation professionnelle et universitaire.
Le haut responsable de l'ONU a également insisté sur les technologies pour accélérer la croissance durable et créer des emplois dans les pays de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC).
Il s’est aussi penché sur la nécessité d'encourager la création de coopératives et la mobilisation de financements pour l'économie.
António Pedro a suggéré un plus grand engagement envers l'économie verte pour réduire les émissions de dioxyde de carbone et préserver l'environnement.
À cette occasion, le responsable a estimé fondamental d'investir dans l'énergie éolienne et solaire pour améliorer les systèmes d'électrification régionaux, afin de tirer parti des opportunités d'affaires et d'accélérer le développement durable.
Le Sommet de la SADC est responsable de la direction générale de la politique et du contrôle des fonctions de la Communauté, devenant finalement l'institution décisionnelle de l'organisation.
Le Sommet ordinaire de la SADC se tient chaque année, en présence des chefs d'État et de gouvernement des 16 États membres.
L'organisation comprend l'Angola, le Botswana, les Comores, la République Démocratique du Congo, l'Eswatini, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.
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