Lubango (Angola) – Le Gouvernement angolais dispose de 400 milliards de kwanzas dans le budget de cette année pour payer la dette publique en souffrance, qui représente 20 pour cent de la dette totale fixée à trois milliards de kwanzas, a appris l'ANGOP à Lubango, province de Huíla.
L'information a été rendue publique ce mercredi, à Lubango, par le secrétaire d'État aux Finances et au Trésor, Ottoniel dos Santos, lors d'une rencontre avec la classe d'affaires et l'Administration générale des impôts (AGT), dans le but d'identifier les principales difficultés auxquelles les contribuables sont confrontés pour remplir leurs obligations fiscales.
Ottoniel dos Santos disse que dívida a pública atrasada e certificada diz respeito ao período 2013-2019, num stock de perto de três bilhões de kwanzas já certificada.
Declarou que a par dessa já certificada, existem outros processos junto da Inspecção Geral da Administração do Estado (IGAE), unidades orçamentais e entes que têm a capacidades de certificar as dívidas a nível sectorial que estão em tratamento para certificação.
A programação, segundo o secretário de Estado, é equacionar esses recursos e geri-los em função das suas limitações, tendo em conta o tempo e o valor da dívida, com vista a atingir-se o maior numero de credores.
Ottoniel dos Santos a dit que la dette publique en souffrance et certifiée concerne la période 2013-2019, sur un stock de près de trois milliards de kwanzas déjà certifié.
Il a déclaré qu'en plus de celui déjà certifié, il existe d'autres processus avec l'Inspection générale de l'administration de l'État (IGAE), les unités budgétaires et les entités qui ont la capacité de certifier les dettes au niveau sectoriel qui sont en cours de traitement pour certification.
Le plan, selon le secrétaire d'État, est de considérer ces ressources et de les gérer en fonction de leurs limites, en tenant compte du temps et de la valeur de la dette, en vue d'atteindre le plus grand nombre de créanciers.
Ottoniel dos Santos a assuré que le Gouvernement est préoccupé par le paiement de la dette qu'il a envers le marché local, car elle affecte une classe entrepreneuriale et prospère qui fera cesser de telles difficultés.
Il a souligné que le travail continue pour garantir que les mécanismes trouvés pour rendre le secteur des affaires plus flexible et le soutenir, que ce soit du point de vue des responsabilités fiscales ou d'autres possibilités qui pourraient être réalisables, seront mis en œuvre pour assurer le secteur des affaires et ainsi garantir la longévité et l'amélioration de l'économie.
Ont participé à la rencontre des hommes d'affaires affiliés aux Associations Agro-pastorales, Commerciales et Industrielles de Huíla (AAPCIL), aux Producteurs, Transformateurs, Commerçants et Explorateurs de Roches Ornementales du Sud de l'Angola (APEPA), aux Entrepreneurs de Construction Civile de Huíla, aux Femmes Entrepreneurs, au Forum Angolais des Jeunes Entrepreneurs (FAJE) et à la Coopérative des Éleveurs de Bovins du Sud de l'Angola (CCGSA).
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