Huambo – Les provinces de Benguela et Huambo pourraient recevoir cette année le certificat de déclaration de zones exemptes de mines, a informé le directeur général de l'Agence Nationale de Lutte contre les Mines (ANAM), Leonardo Sapalo.
Le responsable s'exprimait mardi lors de la visite des ambassadeurs accrédités en Angola de la Roumanie, de l'Italie, de l'Allemagne, de la Belgique, du Portugal, de la Corée du Sud, de l'Union européenne, des Nations Unies, de la Norvège et du Canada, ainsi que des chargés d'affaires des ambassades des États-Unis, des Pays-Bas, de la Suède, de la Suisse et de l'Espagne, dans les installations de Halo Trust à Huambo.
Leonardo Sapalo a déclaré que les travaux de déminage dans ces deux provinces touchent à leur fin, puisque les zones identifiées dans la base de données de l'ANAM correspondent aux rapports opérationnels sur l'achèvement de ces tâches.
Il a informé que le processus de conformation implique les gouvernements provinciaux et les administrateurs municipaux, qui confirmeront que les zones minées n'existent plus et passeront ensuite à la phase de déclaration des zones exemptes de mines connues.
Après ce processus, a-t-il ajouté, l'étape de déminage résiduel se poursuivra.
Concernant le tracé du Corridor de Lobito, il a réitéré que les travaux sont pratiquement terminés, avec une plus grande attention accordée aux provinces de Bié, Moxico et Moxico-Leste, même si le déminage a été achevé au moment de la réhabilitation de la branche ferroviaire, qui permet la circulation normale des trains.
Leonardo Sapalo a précisé qu'il faudrait développer uniquement des projets qui ne se trouvent pas dans la bande et dans les zones qui n'ont pas été déminées lors de la réhabilitation du chemin de fer de Benguela, qui visent à soutenir le développement national.
Il a fait savoir qu'au total, l'ANAM contrôle 975 zones à déminer au niveau national, au moment où les travaux se poursuivent, nécessitant davantage de financements, pour garantir que les unités et équipes impliquées disposent de la capacité logistique et technique pour intervenir et nettoyer ces zones.
Leonardo Sapalo a informé que le déminage d'un mètre carré, en principe, selon des études faites au niveau international, coûte 3,10 dollars américains.
Pour déminer les zones suspectes de mines restantes en Angola, il a annoncé que, selon les études réalisées, il faudrait un financement de 240 millions de dollars américains.
Certes, a-t-il poursuivi, c'est un effort que le Gouvernement angolais fera, au niveau du Budget Général de l'État, pour débloquer les ressources financières nécessaires aux brigades de déminage, ainsi que pour continuer à mobiliser des financements internationaux pour atteindre cet objectif.
L'Agence nationale de lutte contre les mines (ANAM) est une institution angolaise qui coordonne, réglemente et supervise toutes les activités de déminage dans le pays.
ZZN/ALH/LUZ