Luanda - La députée angolaise Luísa Damião a réaffirmé jeudi, à Luanda, la nécessité d'impliquer les parlementaires de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe (SADC) dans l'élaboration d'une législation "adaptée aux enfants".
Luísa Damião parlait de l'évaluation du rapport de la commission permanente du développement humain et social et des programmes spéciaux du FP-SADC, à la suite de sa réunion statutaire tenue sous le thème "Accélérer l'Agenda 2040 de l'UA pour les enfants".
"En tant que représentants du peuple, nous devons continuer à contribuer à un rôle fondamental dans la protection de la famille, à travers l'approbation de lois qui favorisent les groupes qualifiés de vulnérables, comme les enfants, les femmes et les personnes âgées", a-t-elle exprimé.
La députée angolaise a affirmé que le renforcement de l'engagement parlementaire dans les questions de législation et de politiques axées sur les enfants était vital et opportun, en vue de contribuer à l'agenda 2040 de l'Union africaine.
Pour elle, légiférer sur la protection des enfants "c'est assurer le développement du continent, c'est investir dans l'humanité et dans la pérennité de notre héritage car les enfants sont l'avenir du continent".
Elle a dit qu'il est important que la société et les États formulent des politiques qui contribuent efficacement à la protection des enfants.
Selon la parlementaire, il est essentiel de continuer à renforcer la législation qui protège les enfants dans les domaines de leur développement intégral, en leur créant des opportunités équitables de grandir dans un environnement sûr et propice à leur développement en tant que sujets de droits et de devoirs.
« Les enfants sont le « trésor » des familles. Nous devons protéger les enfants contre tout type de discrimination et de phénomènes tels que la violence physique, émotionnelle et psychologique", a-t-elle souligné.
Luísa Damião, qui est également vice-présidente du MPLA, défend la nécessité de renforcer les lois pour prévenir les mariages forcés et les grossesses précoces.
Elle a rappelé que l'Angola avait ratifié la Charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant le 11 avril 1992, ayant déposé les instruments de ratification auprès du Secrétaire général de l'OUA le 7 octobre 1999.
Elle a souligné qu'en tant qu'État membre de l'UA, des Nations Unies et de la SADC, l'Angola a ratifié un ensemble d'instruments juridiques internationaux sur les droits de l'homme, en particulier ceux relatifs aux enfants et alignés sur les principaux agendas internationaux.
En 2007, l'Angola avait également assumé les 11 engagements envers les enfants.
Luísa Damião a salué le Forum parlementaire de la SADC, en tant qu'organe interparlementaire régional, pour avoir fourni une plate-forme pour soutenir et améliorer l'intégration, à travers la participation parlementaire et promouvoir les meilleures pratiques et modèles d'intervention de l'État, notamment dans les questions liées à la promotion des droits de l'homme.
La 55ème Assemblée plénière du PF-SADC a approuvé la motion pour le rapport de la commission permanente sur le développement humain et social et les programmes spéciaux, suite à sa réunion statutaire tenue sous le thème « Accélérer l'Agenda 2040 de l'UA pour les enfants : Renforcer l'implication parlementaire pour législation et politiques centrées sur l'enfant".
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