Elle avait promis une « positivité sans relâche » en tant que première ministre de Nouvelle-Zélande. Mais cinq ans et demi après sa prise de fonction, c’est une Jacinda Ardern épuisée qui a annoncé jeudi sa démission.
Cette travailliste de 42 ans, élue première ministre en octobre 2017, n’a pas été épargnée pendant son premier mandat : pire attaque terroriste jamais vue en Nouvelle-Zélande, une éruption volcanique meurtrière et, comme ailleurs, la pandémie de Covid-19.
« Ces cinq années et demie ont été les plus épanouissantes de ma vie. Mais il y a aussi eu des défis à relever », a déclaré Mme Ardern jeudi.
« Je sais ce que ce travail exige, et je sais que je n’ai plus assez d’énergie pour lui rendre justice. C’est aussi simple que cela », a-t-elle ajouté en annonçant sa démission.
Élue à la tête du pays à seulement 37 ans, elle est devenue la plus jeune première ministre de Nouvelle-Zélande depuis 1856 et un symbole de libéralisme.