Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Boris Johnson ont décidé dimanche 31 octobre de travailler à « des mesures pratiques » dans « les tout prochains jours » pour favoriser « une désescalade » dans le conflit sur la pêche entre la France et le Royaume-Uni, a annoncé dimanche l’Élysée.
« La balle est dans le camp des Britanniques », a même déclaré le Président français. « Si les Britanniques ne font aucun mouvement, les mesures du 2 novembre devront se mettre en place car ce sera une fin de non-recevoir », a-t-il prévenu, en disant « espérer qu’il y aura demain (lundi) une réponse positive ».
La France reproche au Royaume-Uni d’accorder trop peu de licences post-Brexit à ses pêcheurs dans les eaux britanniques. Elle a promis, faute d’amélioration, d’interdire dès mardi aux navires de pêche britanniques de débarquer leur cargaison dans les ports français et de renforcer les contrôles douaniers de camions.
De son côté, le 10 Downing Street dit vouloir camper sur ses positions. « Si le gouvernement français veut se présenter avec des propositions pour une désescalade par rapport aux menaces qu’il a formulées, elles seront les bienvenues, a déclaré le porte-parole du premier ministre britannique. Notre position n’a pas changé. » Il a aussi indiqué que le Royaume-Uni continuerait à examiner les demandes des bateaux français d’obtenir des licences de pêche sur la base de données, pas de menaces.