Luanda - Deux centrales solaires, d'une capacité de production de 500 mégawatts, seront bientôt installées en Angola, pour améliorer le transport de l'électricité, une initiative financée par les États-Unis d'Amérique, selon le coordinateur du projet américain Power Africa, Richard Nelson.
Se confiant à la presse, dans le cadre du IVe Dialogue entre les États-Unis d'Amérique et l'Angola sur la sécurité énergétique, réalisé les 13 et 14juin, à Luanda, il a souligné que la première phase de ce projet est évaluée à 900 millions de dollars, une valeur déjà approuvée, pour l’installation des usines respectives.
Il a déclaré que la deuxième phase, liée aux mini-réseaux, serait annoncée et mise en œuvre prochainement.
A l'occasion, Richard Nelson a reconnu que l'Angola a une caractéristique particulière, car c'est un pays avec une capacité de production d'énergie électrique excédentaire, ce qui constitue une opportunité unique pour vendre ce produit dans la région Sud.
À son tour, le sous-secrétaire américain aux ressources énergétiques, Geoffrey Pyatt, a souligné l'alignement entre les deux pays pour davantage de coopération dans le secteur de la transition énergétique, en particulier dans les domaines les plus critiques.
Il a également mentionné que les États-Unis travaillent avec 14 pays et l'Union européenne pour faciliter les investissements dans ce secteur, ce qui pourrait constituer une valeur ajoutée pour l'Angola.
Geoffrey Pyatt a rappelé que l'engagement des États-Unis sera guidé par la stratégie du Président américain Joe Biden, qui met l'accent sur le secteur énergétique pour le progrès économique mondial.
À son tour, le secrétaire d'État angolais au Pétrole et Gaz, José Barroso, a souligné que les projets susmentionnés pourraient contribuer à réduire la pauvreté énergétique et à apporter les bénéfices de l'énergie à tous les citoyens nationaux, ainsi qu'à garantir que l'économie angolaise puisse bénéficier des ressources dont le pays dispose, telles que les ressources pétrolières, gazières et minérales.
Concernant le IVe Dialogue sur la Sécurité Énergétique, qui comprenait une table ronde avec le secteur privé, le gouvernant a déclaré qu'il servait aux entreprises à aligner l'objectif de l'État angolais avec l'exploitation et le développement des ressources, reconnaissant que les hydrocarbures sont encore nécessaires pour la matrice énergétique angolaise et mondiale.
Le forum sur la sécurité énergétique s'est terminé ce vendredi, par une visite à la base de Sonils, où les visiteurs ont reçu des éclaircissements sur le fonctionnement de cette infrastructure.
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