Luanda – La Stratégie nationale sur le changement climatique (ENAC 2022-2035) soumise à l'Exécutif par le Ministère de la Culture, du Tourisme et de l'Environnement (MCTA), pour renforcer la réponse aux menaces du changement climatique, a reçu l'approbation finale par décret présidentiel.
Selon le document parvenu ce jeudi à l'ANGOP, l'ENAC est née de la nécessité d'articuler des objectifs, des instruments et des institutions dans la poursuite d'une croissance économique soutenue et d'un développement durable, dans le contexte des dispositions de l'Accord de Paris, des objectifs de développement durable et la nécessité d'articuler la politique angolaise en termes d'atténuation et d'adaptation aux impacts du changement climatique.
L'instrument approuvé conduira au développement du Plan national d'émissions (PNE) et du Plan National d'Adaptation au Changement Climatique (PNAAC).
Sur la base de l'ENAC, le pays mettra à jour la Contribution nationale déterminée internement (INDC), qui sera soumise à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lors de la ratification de l'Accord de Paris, ainsi qu’il présentera son engagement en matières de changement climatique, en identifiant des objectifs et mesures, à la fois pour l'atténuation et l'adaptation, pour différents secteurs.
Cet instrument juridique est structuré en tenant compte de cinq piliers tels que l'atténuation, l'adaptation, le renforcement des capacités, le financement et la recherche, l'observation et l'analyse systématiques, visant à promouvoir la transition vers une économie de bas carbone, adaptant le territoire national aux impacts du changement climatique.
Dans ce contexte, le Gouvernement reconnaît qu'il est essentiel de renforcer les compétences techniques des différents acteurs et technologies prioritaires pour une mise en œuvre efficace de l'ENAC 2022-2035, avec la nécessité de tirer parti de l'opportunité du financement climatique, en promouvant la coopération internationale dans ce domaine.
Ce texte succède à la Politique nationale de mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et du Protocole de Kyto 2007-2012, en raison de la croissance de l'économie au cours de la dernière décennie et de l'évolution du scénario climatique international et national.