Luanda - L'Exécutif angolais donnera la priorité, en 2025, à un ensemble d'actions qui serviront à renforcer les programmes visant à améliorer et développer la situation socio-économique de la population, en mettant l'accent sur le renforcement de la sécurité alimentaire et de la production nationale.
L'information a été donnée jeudi, à Luanda, par la ministre des Finances, Vera Daves, lorsqu'elle a présenté, à l'Assemblée Nationale, la proposition de Budget Général de l'État pour l'année économique 2025, en discussion au cours de la deuxième réunion extraordinaire de la législature en cours.
La ministre a expliqué qu'il existe un ensemble d'actions qui visent à atteindre cet objectif, des investissements dans les infrastructures agricoles, dans une logique dans laquelle l'État dépensera des ressources, mais établira également des partenariats avec le secteur privé et recourra au soutien des organisations internationales.
Elle a évoqué le programme de promotion de la production agricole, comme l'un des principaux qui concourt à cet axe, dont la valeur proposée dans le Budget de l’État est de 403,4 milliards de kwanzas, le Programme intégré de développement local et de lutte contre la pauvreté, doté d'un budget de 232,21 milliards de kwanzas, et le Projet national d'alimentation scolaire, dont le montant budgétisé est de 450 milliards de kwanzas.
Selon Vera Daves, la proposition met également en relief le Programme d'Investissement Public, budgétisé à 5,36 billions de kwanzas (4,13 billions de kwanzas pour les projets avec financement assuré), tandis que le PIIM continue d'être une priorité, avec un budget de 159,52 millions de kwanzas.
Le document met également l'accent sur la protection des plus vulnérables, renforçant ainsi l'action de l'Exécutif dans la lutte contre la pauvreté et la protection de cette couche de la société.
Dans le cadre de sa mise en œuvre, le Gouvernement propose, entre autres, des mesures d'appui aux investissements dans la sécurité alimentaire, à travers la restructuration et la dynamisation du secteur des céréales et des grains, le renforcement de la mécanisation agricole, fondamentalement en ce qui concerne la production agricole familiale.
Selon la ministre, en 2025, l'économie devrait continuer à répondre aux mesures de relance mises en œuvre par l'Exécutif, c'est pourquoi on s'attend à ce que la croissance économique soit supérieure à celle prévue pour la fin de 2024, à 4,8 pour cent, un produit intérieur brut de 91,12 billions de kwanzas.
Vera Daves a rappelé que le budget a été préparé avec un prix de référence de 70 dollars le baril de pétrole et une production pétrolière de 1,98 mille barils par jour (1,98 million de barils).
VC/LUZ