Luanda - Le niveau d'organisation et de fonctionnement de l'administration publique en Angola sera analysé, les 15 et 16 de ce mois, à Luanda, lors d'une Conférence nationale sur la bonne gouvernance, à l'initiative de l'Inspection générale de l'administration de l'État (IGAE).
L'événement, qui réunira des gestionnaires publics, des experts en administration et des universitaires, aura lieu au Centre de congrès de Talatona et analysera également des questions visant à assurer l'amélioration de la performance des fonctionnaires.
Selon une note de l’IGAE, à laquelle ANGOP a eu accès lundi, l’événement se déroulera sous le thème « Préserver et valoriser les acquis, construire un avenir meilleur », dans le cadre des festivités du 50e anniversaire de l'Indépendance Nationale.
La note souligne que l'IGAE considère qu'il convient d'aborder les questions susmentionnées, afin d'alerter et de sensibiliser les fonctionnaires et les agents administratifs à la nécessité d'appliquer une plus grande rigueur et discipline dans leurs actions, sous peine de responsabilisation administrative, civile ou pénales.
« Nous considérons également qu’il est nécessaire de réfléchir à la transparence, à l’éthique et à la bonne gouvernance, en tant que valeurs fondamentales des États démocratiques et de droit, sans préjudice de faire une incursion lors de l’événement de ce qu’était notre administration publique de la proclamation de «l’indépendance à nos jours», peut-on lire.
L'Inspection Générale de l'Administration d'Etat espère obtenir de bons résultats de la tenue de l'événement susmentionné, en tenant compte des contributions des membres de l'Exécutif, des gouverneurs, des ambassadeurs, des présidents des conseils d'administration et des universitaires.
Elle prévoit également que la conférence permette une meilleure harmonisation dans la matérialisation de la Stratégie nationale de prévention et de répression de la corruption, ainsi que de la Convention de l'Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption et de la Convention des Nations Unies contre la corruption, sans porter atteinte à la Charte Africaine sur la Démocratie, les Elections et la Gouvernance, renforcée par la Constitution de la République (CRA).
CPM/SEC/SB