Bruxelles - Quarante-cinq journalistes et professionnels des médias ont été assassinés en 2021, soit un tiers de moins que l'année précédente (65), mais le bilan est particulièrement lourd en Asie, notamment en Afghanistan, selon la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
"Ce chiffre de 45 représente l'un des plus bas bilans depuis que la FIJ a commencé à publier des rapports annuels sur les journalistes tués dans des incidents liés au travail, y compris les assassinats ciblés, les décès dus à des tirs croisés ainsi que les attentats à la bombe", a souligné, dans un communiqué, cette organisation qui compte 600.000 membres dans 140 pays.
Elle a recensé 2.721 journalistes tués dans le monde depuis 1991.
"Les risques liés aux conflits armés ont diminué ces dernières années en raison de l'exposition limitée des professionnels des médias, qui sont de moins en moins nombreux à couvrir" les zones de guerre, explique la FIJ.
"Dans le même temps, les menaces liées à la domination des gangs criminels et des cartels de la drogue, depuis les bidonvilles au Mexique jusqu'aux rues des villes européennes en Grèce et aux Pays-Bas, continuent d'augmenter et expliquent de nombreux assassinats ciblés", précise-t-elle.