INTERNATIONAL - L'armée birmane a arrêté la cheffe de facto du gouvernement civil Aung San Suu Kyi et le président du pays. Les putshistes ont pris le pouvoir, plaçant des généraux aux principaux postes. Les condamnations internationales n'ont pas tardé, lit-on sur LCI.
"Les États-Unis s'opposent à toute tentative de modification des résultats des récentes élections ou d'entrave à une transition démocratique en Birmanie et vont agir contre les responsables si ces mesures (les arrestations, ndlr) ne sont pas abandonnées".
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a fermement condamné le coup d'État perpétré par l'armée en Birmanie. Les Américains ont rapidement été imités par de nombreux pays, soucieux de marquer leur soutien à cette jeune démocratie dans ce pays d'Asie du Sud-Est. Par la voix du porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, la France a ainsi demandé de respecter le résultat des élections.
"Il y a eu des élections au mois de novembre dernier, Mme Aung San Suu Kyi a été élue et dans ces conditions nous appelons à ce que le résultat des urnes en Birmanie, le résultat du vote des Birmans, soit respecté", a-t-il indiqué.
Même réaction au Royaume-Uni où Boris Johnson "condamne le coup d'État en Birmanie et l'emprisonnement illégal de civils, dont Aung San Suu Kyi". "Le vote de la population doit être respecté et les dirigeants civils doivent être libérés", martèle-t-il.
Protagoniste de la région et "voisin amical" de la Birmanie, la Chine a demandé aux acteurs militaires et politiques de "régler leurs différends dans le cadre de la constitution et des lois". Même son de cloche du côté du Japon qui exhorte "l'armée nationale à rétablir rapidement le système politique démocratique" et à libérer les "parties prenantes, y compris la conseillère d'État Aung San Suu Kyi" arrêtées cette nuit.