Luanda- L'Angola pourrait augmenter le nombre de spécialistes des ressources en eau pour répondre aux défis de la sécheresse, a déclaré mercredi le représentant angolais au comité académique et scientifique du programme intégré des ressources en eau (SASSCAL), Lopes Baptista.
Lopes Baptista s'exprimait lors de l'atelier de présentation du Programme d'études supérieures en gestion intégrée des ressources en eau (SGSP-GIRE).
Le Centre pour la science et les services d'Afrique australe pour l'adaptation au changement climatique et la gestion durable des terres (SASSCAL) a été créé par cinq pays d'Afrique australe (Angola, Afrique du Sud, Botswana, Namibie et Zambie) avec le soutien financier de la République fédérale d'Allemagne.
Le SASSCAL vise à améliorer les moyens de subsistance des populations et à accroître l'utilisation adaptative des terres et le développement économique durable en Afrique australe, avec un accent particulier sur cinq domaines thématiques notamment l'agriculture, la biodiversité, le climat, les forêts et l'eau.
L'institution se concentre sur la recherche scientifique, le renforcement des capacités et la fourniture de produits et services appropriés, dans le but d'atténuer et/ou de traiter certains des impacts probables du changement climatique.
Selon Lopes Baptista, pour la formation post-graduation en gestion intégrée des ressources hydriques, les Angolais et les étrangers résidents qui ont une maîtrise en ressources hydriques et avec des travaux de recherche dans les domaines respectifs peuvent postuler.
Les intéressés pourront déposer leurs candidatures sur les plateformes numériques de la SASSCAL à partir de septembre prochain.
"Pour cette deuxième phase, nous avons 15 postes vacants pour les pays membres et nous voulons que l'Angola présente au moins trois candidats pour augmenter le nombre de spécialistes dans le pays, en particulier, et sur le continent en général", a-t-il souligné.
D'une durée de 36 mois, les candidats sélectionnés suivront des cours en personne dans une université de la République de Namibie et effectueront un stage de trois mois en Allemagne.
Avec un financement de 3 millions 649 mille 838 euros, le projet a déjà récupéré 21 stations météorologiques dans les provinces de Cunene, Namibe et Cuando Cubango.