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Le retour de Beers en Angola représente un gain pour la diplomatie

     Économie              
  • Luanda • Lundi, 06 Juin de 2022 | 13h32
Zones d'exploitation des diamants
Zones d'exploitation des diamants
Cédée

Luanda – Le secrétaire d’État à la Coopération international et aux Communautés angolaises, Domingos Vieira Lopes, a déclaré ce lundi, à Luanda, que le retour de la multinationale De Beers Exploration Holdings Limited en Angola représentait un "gain dans la diplomatie économique et commerciale" angolaise.

Lors de sa prise de parole à la réunion bilatérale entre les délégations des gouvernements de l’Angola et de l’Afrique du Sud, il a fait savoir que la multinationale retourne après une série des réformes structurelles et de nouvelles politiques d’État, basées sur l’amélioration de l’environnement des affaires, et rendant le pays plus attractif pour les investissements étrangers.

De Beers est un conglomérat d’entreprises impliquées dans l’exploitation et le commerce des diamants, active dans toutes les catégories de l’industrie de l’extraction de diamant: à ciel ouvert, souterrain, en haute mer ou sur talus.

Ses projets d’extraction de diamant sont exécutés au Botswana, en Namibie, en Afrique du Sud, au Canada, entre autres pays du monde.

De Beers a cessé ses activités en Angola en 2012, malgré le maintien d'un petit bureau de représentation en activité dans la province de Luanda.

Le retour de cette entreprise résulte d’un accord signé avec le Ministère des Ressources minérales, du Pétrole et du Gaz, qui l'autorise à prospecter des gisements primaires de diamants sur une superficie de 9 984 km2, dans les municipalités de Saurimo, Dala et Muconda, dans la province de Lunda Sud.

L'Angola continue à compter sur le soutien du gouvernement sud-africain, l'un de ses principaux partenaires dans le continent africain, en raison des liens historiques et politiques, a informé Domingos Vieira Lopes.

"Nous pensons que le gouvernement sud-africain a franchi des étapes importantes dans la lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent, l'éradication de la bureaucratie et des monopoles, l'amélioration de l'octroi des visas, entre autres effets non moins importants", a-t-il signalé.

L'Angola sera représenté à la réunion par une délégation composée des secrétaires d'État à la coopération internationale et aux communautés angolaises, à la santé, Leonardo Inocêncio, du Ministère de la défense nationale et des Anciens combattants de la patrie, Domingos Tchikanha, ainsi que des représentants des Ministères de l'Administration du Territoire, de la Justice et des Droits de l'homme et de la Culture, du Tourisme et de l'Environnement.

Les relations entre l'Angola et l'Afrique du Sud se sont renforcées ces dernières années, en particulier depuis la première visite du Président sud-africain de l'époque, Jacob Zuma, en Angola.

Les deux États ont plusieurs accords dans les champs pétroliers permettant à la compagnie pétrolière étatique sud-africaine Petrosa et à l'angolaise Sonangol de travailler ensemble sur des projets dans les domaines de l'exploitation, du raffinage et de la distribution de pétrole.

Le secteur minier angolais intéresse également les sociétés minières sud-africaines, et donc, le renouvellement des relations entre les deux États est le signe d'une nouvelle ère pour la région de l'Afrique australe, et les deux puissances régionales coopèrent diplomatiquement pour promouvoir le commerce régional.



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