Luanda – Les dirigeants portugais et luso-angolais se sont montrés, mercredi, à Luanda, optimistes quant à la croissance économique de l'Angola dans un avenir proche, malgré le contexte financier et économique international actuel.
C'est ce que reflète le rapport « Baromètre des gestionnaires 2024 », présenté aujourd'hui, dans la capitale angolaise, par la Chambre de Commerce et d'Industrie Portugal – Angola (CCIPA), en partenariat avec PwC et AICEP, dans le but d'aider les attentes des gestionnaires sur le développement des affaires du pays.
Concernant ce document, José Bizarro, partenaire de PwPortugal, a déclaré que, même si certains dirigeants, parmi un univers de 43 personnes interrogées, ont fait preuve d'un optimisme prudent quant à la croissance économique de l'Angola, d'autres se sont montrés pessimistes, en raison du contexte actuel d'incertitude auquel l'économie mondiale est confrontée.
S'adressant à la presse, la source a souligné la question du taux de change, des taux d'intérêt, de l'inflation et des compétences du capital humain comme les principaux facteurs à l'origine du pessimisme de certains dirigeants.
José Bizarro a considéré la qualification du capital humain comme un facteur fondamental pour que le pays développe son économie, caractérisée essentiellement par une population jeune.
Pour sa part, l'ambassadeur du Portugal en Angola, Francisco Duarte, a déclaré que les données présentées dans le rapport concordent avec les statistiques que l'ambassade a reçues des investisseurs.
Le diplomate a souligné, d'autre part, que les relations entre le Portugal et l'Angola se caractérisent par la maturité, la stabilité et la volonté de promouvoir la coopération à tous les niveaux.
Il a rappelé qu'en Angola il existe plus de 1.250 entreprises portugaises et à capital mixte, une communauté d'affaires qui emploie des milliers de personnes dans le pays.
L'ambassadeur a déclaré que l'objectif de son département est d'augmenter le plan de ligne de crédit, dans le cadre de la Convention Portugal-Angola, d'un milliard d'euros, en deux ans, pour atteindre actuellement 2,5 milliards d'euros.
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