Ondjiva (Angola) – Renforcer la conscience de la population sur l'importance de protéger la couche d'ozone, car elle joue un rôle dans la régulation du climat de la Terre, a été défendue vendredi par la directrice de l'Environnement, des Déchets Solides et des Services Communautaires de Cunene, Eufrásia Wakussanga.
Se confiant à l'Angop, à propos de la Journée Internationale pour la Prévention de la Couche d'Ozone, célébrée le 16 septembre, la responsable a dit qu'il fallait faire connaître davantage les mesures visant à empêcher sa destruction.
La prévention, a-t-elle expliqué, consiste à éviter l'utilisation et la circulation de gaz et de fluides qui appauvrissent la couche d'ozone et à mieux éliminer les batteries et piles.
« Les gens doivent connaître les moyens de préservation pour réduire le changement climatique et la perte de la nature, en plus d'éviter d'éventuelles pandémies et épidémies », a-t-elle indiqué.
Elle a également averti que certains produits, s'ils sont mal jetés, peuvent contaminer le sol et libérer des métaux lourds dans l'atmosphère, ce qui menace la santé humaine.
Eufrásia Wakussanga a affirmé que la couche d'ozone endommagée permet aux rayons ultraviolets d'atteindre la surface de la terre, augmente le nombre de cas de cancer de la peau, de dommages aux yeux et d'affaiblissement du système immunitaire.
L'ozone (O3) est l'un des gaz qui composent l'atmosphère et environ 90 % de ses molécules sont concentrées entre 20 et 35 km d'altitude, une région appelée couche d'ozone.
La date a été choisie pour commémorer la signature du Protocole de Montréal, intervenu en 1987, et garantir que les pays signataires remplacent les substances responsables de la destruction de la couche d'ozone.
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