Maputo - Le parlement mozambicain prépare la révision de la loi sur les changes, qui élaborera un avis décrivant la position du secteur privé, a annoncé lundi la Confédération des associations économiques (CTA), la plus grande association commerciale du pays.
La proposition de révision, publiée sur le site Internet de la CTA, vise à réduire la bureaucratie dans les opérations de change, en les alignant sur les changements technologiques et la fluidité du commerce international.
Selon le document, la loi proposée repose sur quatre piliers. Elle vise à supprimer les obstacles aux investissements étrangers et aux investissements des résidents à l'étranger, ainsi qu'à faciliter la conduite du commerce international, grâce à la libéralisation progressive du compte capital.
Il est prévu de consacrer le principe du rapatriement des revenus d’exhortation de biens et services et des revenus des investissements à l'étranger, en vue de renforcer la stabilité et la robustesse du système financier en général.
Il défend également que la mesure stimulera l'afflux de capitaux, ce qui permettra de détenir des réserves de change plus solides pour que le Mozambique puisse faire ses achats à l'étranger ou faire face à des chocs externes sur les prix des matières premières et des biens.
La « méticalisation » de l'économie nationale est également envisagée, avec « des paiements obligatoires en monnaie nationale dans toutes les transactions intérieures du pays » et « l'harmonisation des différents régimes de change particuliers en vigueur ».
Dans le cadre de projets d'exploration minière et d'hydrocarbures", comme c'est le cas des investissements dans le gaz naturel au large du bassin de Rovuma, Cabo Delgado, sans remettre en cause "les engagements déjà pris".
L'actuelle loi sur les changes est en vigueur depuis 2009 et est en décalage avec la réalité du pays, justifie le projet de révision, élaboré en avril de cette année.