Luanda - Le Noyau des femmes de la Rádio Nacional de Angola (NF-RNA) a appelé vendredi, à Luanda, à une augmentation de la peine pour les délits d'abus sexuels, de 10 à 24 ans de prison.
La demande a été formulée lors d'une visite à l'Assemblée nationale, organisée dans le cadre de la Journée de l'enfant africain, le 16 juin.
S'adressant à la presse, la présidente du noyau des femmes de la RNA, Emília Rita Kacongo, a comparé les abus sexuels à l'homicide, en tenant compte de l'impact sur la vie des victimes.
Selon le noyau des femmes de la RNA, la peine appliquée ne décourage pas la commission de ce délit, c'est pourquoi il est nécessaire de l'augmenter pour décourager cette pratique.
Les femmes de la RNA ont demandé aux entités de veiller sur la promotion des droits des enfants, en examinant avec humanité les projets de loi liés aux abus sexuels, et au-delà.
Le groupe a sélectionné 44 enfants qui, au cours de la visite, ont découvert le fonctionnement du Parlement angolais, sa constitution et ses membres.
EVC/OHA/LUZ