Luanda - Le secrétaire d'État au Travail et à la Sécurité Sociale, Pedro Felipe, a informé mardi, à Luanda, que le programme de l'Exécutif comprend une série de mesures visant à assurer une plus grande équité dans la politique salariale.
Selon le secrétaire d'État, qui s'exprimait lors d'une réunion avec la médiatrice de Justice, Florbela Araújo, pour que ces mesures soient mises en œuvre avec succès, il faut une mise à jour de la sécurité sociale.
À cet effet, a-t-il poursuivi, un processus appelé « Recouvrement Coercitif de la Sécurité Sociale » a été récemment lancé pour obliger les Entreprises à payer les dettes de la Sécurité Sociale, au profit de leurs assurés.
Le responsable a présenté la rémunération des stages professionnels dans l'Administration Publique comme un défi, sachant que le cadre juridique angolais a été conçu pour le secteur des affaires.
D'autre part, Pedro Filipe a fait savoir que, depuis l'institutionnalisation de l'Entité Unique de Recrutement (ERU), l'organisme chargé de gérer les concours publics dans la fonction publique, il a été possible de réduire la bureaucratie, auparavant enregistrée.
À son tour, la médiatrice de Justice, Florbela Araújo, a présenté ses préoccupations dans le domaine de l'administration publique, du travail et de la sécurité sociale, en soulignant la nécessité d'augmenter le nombre d'inspecteurs.
Il a également défendu une meilleure interprétation du décret présidentiel n° 85/23, qui approuve le passage au cadre définitif de la Fonction Publique pour le personnel salarié sous contrat, enregistré dans le Système Intégré de Gestion Financière de l'État (SIGFE), qui doit couvrir le personnel des bureaux des titulaires des organes souverains, ainsi que des organes d'administration centrale et locale de l'État.
Florbela Araújo a également souligné la nécessité de s'intéresser de plus en plus aux personnes âgées, aux enfants, aux femmes et aux anciens combattants du pays, car ils constituent le segment le plus vulnérable de la société.
LIN/ART/SB