Ondjiva - L'évêque de l'Eglise évangélique luthérienne en Angola (IELA), Mgr Tomás Ndawanapo, a appelé mercredi, dans la province de Cunene, à une plus grande implication des familles dans la sensibilisation et la dénonciation des actes de vandalisme des biens publics et d'autres délits.
S'adressant à l'ANGOP au sujet de la proposition de loi sur le délit de vandalisme des biens et services publics, le chef religieux a rejeté les rapports faisant état d'actes de destruction du patrimoine commun, de désordre social et d'autres comportements déviants.
Le vandalisme, a-t-il dit, ralentit le développement du pays, car les ressources dépensées pour récupérer les biens endommagés pourraient être affectées à d'autres projets.
Mgr Tomás Ndawanapo a estimé que beaucoup de ces actes sont le résultat d'un manque d'éducation et d'harmonie familiale, de la consommation de drogues et d'autres substances psychopathiques, raison pour laquelle les familles devraient être des sources d'inspiration et de motivation pour les jeunes, en leur transmettant les principes et les normes d'un bon comportement social.
"La formation de la citoyenneté, la moralisation sociale et la récupération des valeurs morales et civiques, la protection des biens communs sont les devoirs des familles, afin de décourager les pratiques négatives", a-t-il déclaré.
La loi susmentionnée, qui sera soumise à l'Assemblée nationale, établit un cadre juridique spécifique pour la lutte contre le vandalisme des biens et services publics, conformément au régime actuel et aux besoins évolutifs de prévention et de répression de ce type de délit.
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