Uíge - L'évêque du diocèse d'Uíge, Mgr Joaquim Tyombe, a considéré vendredi comme "un geste de courage, d'humanisme et de maturité" les excuses publiques du Président de la République, João Lourenço, pour les victimes des conflits politiques qui ont eu lieu entre 1975 et 2002.
Se confiant à l'ANGOP, Mgr Joaquim Tyombe a déclaré que le pardon a une grande signification dans la vie humaine et que "celui qui le fait en tirera de grands bénéfices", soulignant que le geste du Président angolais est celui de "ceux qui veulent une véritable réconciliation nationale".
Pour l'évêque, il n'est pas possible de parler de réconciliation nationale sans une analyse approfondie de l'histoire, afin que des réponses soient apportées aux défis du présent.
D’après le prélat, le présent doit être transformé en une expression de fierté pour les générations futures.
« Nous devons vivre dans le présent avec une conscience heureuse de ce que nous avons fait, dans le sens de laisser un héritage positif et un esprit apaisé aux générations qui suivent », a-t-il soutenu.
Pour sa part, le représentant provincial de l’église IEBA, Pedro Mena, a déclaré que le geste du Président de la République était un geste d'humilité, dans le sens de construire une nouvelle réconciliation pour les Angolais.
Également victime de conflits armés, Pedro Mena a déclaré qu'il est important de pardonner et d'oublier le passé pour aller de l'avant.
Dans un message à la nation, le 26 mai, sur les victimes des conflits politiques, entre le 11 novembre 1975 et le 4 avril 2002, le Président de la République, João Lourenço, a demandé des excuses publiques et le pardon pour ces événements.