Addis-Abeba - Les ministres africains de la Défense, de la Protection et de la Sécurité ont souligné vendredi l'importance d'une approche coordonnée et d'une conjugaison des efforts des Etats membres de l'organisation continentale pour prévenir et combattre le fléau du terrorisme et de l'extrémisme violent.
À la fin du Sommet extraordinaire sur le terrorisme et les changements anticonstitutionnels de gouvernement, les États membres ont été invités à soutenir la Mission de la Communauté de développement de l'Afrique australe au Mozambique (SAMIM) en termes de ressources financières et matérielles.
Ils ont conclu qu'il était nécessaire de revoir le concept de la Force africaine en attente (FAEA) et le Mémorandum d'accord entre l'UA et les Communautés économiques régionales/Mécanismes régionaux de prévention, gestion et résolution des conflits sur ladite force, ainsi que les modalités de mise en place de l'Unité Spéciale contre le Terrorisme, afin de contribuer à la finalisation du Plan de Travail FAEA pour la période 2021-2025.
Les participants ont exprimé leur solidarité avec la République démocratique du Congo (RDC) dans ses efforts pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme violent sur son territoire et ont réitéré l'appel aux États membres concernant la ratification de la Convention de l'UA sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey de 2014).
L'Angola était représenté à la réunion par une délégation conduite par le ministre de la Défense et des vétérans de la patrie, le général João Ernesto dos Santos "Liberdade".
La délégation angolaise comprenait le secrétaire d'État à l'Intérieur, José Bamóquina Zau, le chef des Services militaires de renseignement et de sécurité, le général João Pereira Massano, le directeur général des Services de renseignement extérieur, le général José Higino de Sousa, et le deuxième commandant de la Police nationale, le commissaire en chef António Pedro Joaquim.