Luanda – Le Gouvernement envisage d'étendre, jusqu'en 2050, l’accès à l’éducation préscolaire à 46%, a déclaré, samedi 16 juin, le secrétaire d'État chargé de l'Enseignement secondaire, Gildo Matias José.
Le secrétaire d'État, qui s'exprimait lors de la réunion de réflexion sur les enfants en Angola promue par l'Église Tocoista, a informé que l'objectif est d'atteindre un taux d'inscription de 90% pour la maternelle, de construire plus de 260 000 salles de classe avec un équipement adéquat.
Gildo Matias José a fait savoir que la perspective est de faire en sorte que les cours dans l'éducation préscolaire soient dispensés par des enseignants qualifiés de la maternelle.
Pour la sous commissaire Luísa Paim, qui a abordé le thème de la ‘‘Traite des enfants - prévention, protection et assistance aux victimes’’, les trafiquants séduisent les enfants sur base des publicités postées sur Internet, des romans et des agences d’emploi qui favorisent le kidnapping, l'exploitation, le travail forcé des enfants et le prélèvement de leurs organes pour commercialisation.
Selon elle, pour atténuer ces pratiques, il faut que soit renforcée la qualité du système éducatif et de garantir une plus grande scolarisation aux enfants.
Pour le chef du Département des télécommunications et de la transformation numérique, Cristóvão Quiombo, qui a exposé sur l'utilisation des TIC par les enfants et les adolescents : risques et opportunités, les parents doivent utiliser l'application "Contrôle parental" afin de suivre et contrôler les activités des enfants sur Internet.
Il a averti que les TIC comportent de multiples risques pouvant aboutir à la violation de la vie privée, à la désinformation, à la dépendance, à l'isolement social, entre autres.
La rencontre de réflexion sur les enfants en Angola, qui s'est achevée samedi 17 juin, s’est penchée sur le 20 mai, Journée de l'enfant Tocoista, et le 16 juin, Journée de l'enfant africain.
Le 16 juin, consacré à l'enfant africain, a été institué en l'honneur des enfants sud-africains assassinés lors d'une marche organisée par de jeunes étudiants noirs qui réclamaient de meilleures conditions d'enseignement et d'apprentissage. GIZ/MAG/DF/LUZ