Luanda - La vente de 94 actifs et participations de l'État, inclus dans le Programme de privatisation (PROPRIV), a généré 961 milliards de kwanzas (Kz), durant la période allant de 2019 à 2022.
Cependant, le gouvernement n'a encaissé que 565 milliards.
Sur le montant total, 395 milliards de kwanzas restent à recevoir, dont le paiement dépend du délai prévu dans le contrat d'achat et de vente des biens et actions de l'État.
Actuellement, sur un total de 178 actifs et actions à privatiser, il manque 84 sociétés et participations saisies par l'État en Angola et à l'étranger.
Selon le Secrétaire d'État aux Finances et au Trésor, Ottoniel dos Santos, qui s'exprimait lors de la 1ère réunion de la Commission interministérielle de mise en œuvre du PROPRIV, actuellement, 31 entreprises sont en voie d'être privatisées.
Ladite réunion a servi à faire le point sur la mise en œuvre du Programme jusqu'au 30 septembre 2022.
Selon la source, il y a 53 autres entreprises dont l'examen de leur continuité dans le programme est en cours d'analyse, ce qui "pourrait être ultérieurement décidé par la commission interministérielle de privatisation lors de la prochaine réunion".
D’autre part, Ottoniel dos Santos a déclaré qu'avec le processus de privatisation, il avait été possible de créer 2.399 emplois, dont 911 nouveaux emplois, et le maintien de 1.488 emplois.
« Il y a effectivement plus de deux mille personnes qui, grâce au programme de privatisation, ont obtenu leur emploi ou en ont trouvé un nouveau », a-t-il souligné.
Il a ajouté que 32 unités devraient commencer à fonctionner à la suite du programme PROPRIV et 34 autres sont en phase de démarrage.
Le programme de privatisation (PROPRIV), lancé à la mi-2019, vise essentiellement à renforcer le secteur privé angolais, le rendre plus efficace et compétitif, et apparaît également comme l'une des lignes directrices pour la restructuration et le redimensionnement du secteur public des entreprises (SEP).
Le PROPRIV est aligné sur le Programme National de Développement (PDN 2018-2022) et s'inscrit dans le cadre de la réforme des finances publiques, en vue de promouvoir la stabilité macroéconomique, d'augmenter la productivité de l'économie nationale et de parvenir à une répartition plus équitable des revenus.