Luanda – Les députés des première et cinquième commissions de l'Assemblée Nationale ont proposé mardi, à Luanda, la nécessité de fixer le taux de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) en dessous de 7% pour les produits essentiels de grande consommation, afin de minimiser l'impact de la hausse des prix des denrées alimentaires dans le pays.
Lors d'une réunion commune pour évaluer, discuter et voter, notamment, sur la proposition de loi modifiant le Code de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (CIVA), les parlementaires ont également suggéré la sélection et la clarification des produits qui devraient faire partie du panier alimentaire de base national.
Entre autres changements, la proposition de l'Exécutif angolais envisage la réduction de la TVA de 14 à 7% sur les denrées alimentaires de grande consommation, un pourcentage considéré par les députés comme insuffisant et irréalisable pour atténuer l'impact de l'actuelle hausse des prix sur la vie des familles.
Selon le député Paulo de Carvalho, il est nécessaire d'établir un taux inférieur de 7% de la TVA sur les produits alimentaires de base, en tenant compte de l'existence de nombreuses familles qui se trouvent dans un état de pauvreté, aggravé par un taux de chômage élevé dans le pays.
Pour le sociologue, cette mesure peut s'accompagner d'une hausse de la TVA sur les produits moins recherchés et moins consommés par la population, afin de compenser la baisse des prix des biens de première nécessité.
La députée Maria Pires dos Santos a également partagé la même pensée, espérant que l'amendement à la loi susmentionnée contribuera à alléger les poches des citoyens, en permettant que la nourriture arrive sur la table des familles à un prix abordable.
Pour que cet objectif soit atteint, la députée a défendu l'amélioration et l'approfondissement de ce document, en appliquant un taux de TVA qui facilite l'acquisition de produits alimentaires et nutritifs pour la population.
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