Cabinda - La secrétaire d'État à la Science, à la Technologie et à l'Innovation, Alice de Almeida, a prôné, lundi, dans la municipalité de Buco-Zau, province de Cabinda, le renforcement des mécanismes de lutte contre la déforestation dans le bassin du Congo.

S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture de la Conférence scientifique internationale sur les forêts du bassin du Congo, Alice de Almeida a déclaré que les actions négatives de l'homme sur l'environnement provoquaient la fragmentation des forêts et l'extinction de plusieurs espèces végétales et animales.

La secrétaire d’Etat a ajouté que la déforestation accélérée constituait la plus grande menace pour la conservation des forêts tropicales, soulignant que l’exécutif angolais continue à s’engager dans la conservation et l’exploitation durable des forêts dans le pays.

La France veut soutenir l’Angola dans la préservation des forêts

A cette occasion, l’ambassadrice de France en Angola, Sophie Aubert, a exprimé la disponibilité de son pays à coopérer et soutenir l’Angola dans la conservation et la préservation des forêts.

La diplomate a parlé de certaines initiatives prises par la France pour préserver les espèces dans la forêt du bassin du Congo, telles que la cartographie et la mesure du carbone stocké dans les forêts des bassins amazoniens, asiatiques et africains.

"Nous profitons des initiatives scientifiques les plus avancées, en combinant l’intelligence artificielle pour la protection intégrale des forêts", a-t-elle souligné.

Sophie Aubert a indiqué que la tenue de la Conférence scientifique internationale sur les forêts du bassin du Congo constituait une occasion de découvrir et d’approfondir les approches sur la protection des ressources forestières existantes dans la province de Cabinda, en particulier, et dans la sous-région, en général.

Outre l’Angola, le bassin du Congo comprend la République démocratique du Congo, le Gabon, le Cameroun, la Guinée équatoriale et le Rwanda.

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