Ndalatando (Angola) – Le Gouvernement angolais réactivera, à partir de ce mois, le périmètre irrigué de Luinga, dans la municipalité d'Ambaca, avec un potentiel pour la culture du riz, a annoncé, mercredi, dans cette localité, le ministre de l'Agriculture et des Forêts, Isaac dos Anjos.
Le projet, qui vise à dynamiser le secteur agricole et productif à Cuanza-Norte, comprend également la réactivation, cette année, des périmètres irrigués de Corea I et II, dans la municipalité de Lucala, dans la même province.
Isaac dos Anjos, qui s'exprimait lors de la cérémonie de réactivation du périmètre irrigué de Mucoso, dans la municipalité de Cambambe, a déclaré que Cuanza-Norte est capable de produire du riz.
Le ministre a indiqué qu'il espérait que l'augmentation de la production de riz dans les municipalités de Cambambe, Ambaca, Lucala et d'autres localités pourrait redonner de la dignité à la province, qui était autrefois un important producteur de cette céréale.
Il a expliqué que ces périmètres reprendront leur activité avec le soutien des investissements étrangers, dans le but de dynamiser le secteur agricole de la province.
Il a demandé à la population de collaborer avec les investisseurs étrangers pour que le secteur financier puisse considérer l'agriculture sous un angle différent, ajoutant que l'Angola négocie l'ouverture de nouveaux marchés pour les produits agricoles afin de commencer à les exporter.
Isaac dos Anjos, qui a également visité la ferme Leal Monteiro, dans la commune de São Pedro da Quilemba, Cambambe, dédiée spécialement à la production de palmiers, a exprimé sa surprise face à l'ampleur du projet, implanté sur une superficie de 10 mille hectares, dont environ 650 sont déjà cultivés.
Le ministre de l'Agriculture a également annoncé la reprise, plus tard cette année, de la repeuplement du plateau de Camabatela, avec environ trois mille têtes de bétail, qui seront produites à l'aide de la technologie de l'insémination artificielle et d'autres techniques avancées.
Il a appelé au soutien et à l’intégration des autorités traditionnelles dans les projets agricoles, dans des zones d’au moins 25 hectares pour chaque famille, dans le but de les autonomiser et d’échapper à la pauvreté.
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