Luanda - Le ministre de la Culture et du Tourisme, Filipe Zau, a estimé, ce jeudi, à Luanda, importante la massification du tourisme culturel visant à générer des revenus et à promouvoir l'image de l’Angola.
S'exprimant lors de la cérémonie de lancement du projet "Itinéraire touristique et culturel des esclaves en Angola", Felipe Zau a estimé que cette hypothèse ne sera réalisée que si des infrastructures et des services de soutien sont créés, grâce à un travail correctement structuré, à réaliser entre l'État et le secteur privé.
Pour le ministre, la diversification de l'économie et de la culture, associée au tourisme, devient un important facteur de progrès économique et social.
De ce fait, il a souligné le lancement du projet, invitant la diaspora africaine à connaître ses origines.
"Un peuple qui ne connaît pas son passé historique, son origine et sa culture est comme un arbre sans racines", a-t-il déclaré.
Pour Filipe Zau, la culture apporte un savoir qui se perpétue pour l'éternité, car il se transmet de génération en génération, se traduisant par un important facteur d'identité et d'altérité.
Le ministre s’est également penché sur l'histoire de la période de l'esclavage, mettant en lumière des individus qui se sont battus pour l'abolition de cette pratique, comme Eusébio da Câmara, Kimpa Vita, Ekuikui II et Nzinga Mbandi.
Selon Filipe Zau, le Brésil compte au total 100 millions de personnes d'ascendance africaine et les États-Unis d'Amérique environ 41 millions, dont le passé est lié au continent africain.
Le projet "Tour touristique et culturel de l’esclavage en Angola", qui démarre en 2024, découle d'un travail de doctorat soutenu à l'Université de Coimbra (Portugal), du directeur général de l'Institut pour la promotion du tourisme (Infotur), Afonso Vita, ayant pour base l'histoire de plus de 500 ans d'esclavage. ANM/ART/LUZ