Luanda - Quatre vingt mille (80.000) Angolais et d’autres citoyens résidants ont été ramenés dans leurs zones d’origine par des vols humanitaires effectués par la TAAG, compagnie aérienne angolaise.
Huit mille tonnes (8.000) de matériel de biosécurité, importées de divers pays, notamment de la République populaire de Chine, ont également été transportées par TAAG vers l’Angola, a précisé le ministre angolais des Transports, Ricardo D’Abreu.
Procédant à l’ouverture de la 52ème Conférence de l’African Airlines Association (AFRAA), Assemblée générale annuelle (AGA), dont la présidence revient maintenant à TAAG, le ministre a mis en exergue le dévouement de la compagnie aérienne angolaise durant cette période.
Ricardo d’Abreu a également mis en relief la scission de l’Entreprise nationale de navigation aérienne (ENANA) et la mise en place de deux nouvelles entités.
L’Angola s’est engagé à préserver l’écosystème de l’Aviation civile avec l’appui du gouvernement, a dit le ministre, soulignant que 2020 était une année difficile pour tous et ce dans tous les domaines de la vie, notamment dans l’industrie aéronautique, un des secteurs les plus affectés (par la pandémie du Covid-19).
“Nous sommes tous conscients de l’importance de ce secteur dans tous les aspects de la vie, et du rôle que joue l’aviation dans la facilitation du commerce et dans la croissance des économies. C’est indéniable”, a-t-il souligné.
Le ministre a rappelé que l’Angola avait ouvert son espace aérien international le 21 septembre 2020, en vue de permettre aux compagnies aériennes de reprendre leurs vols à destination de Luanda.
Cette action est menée en coordination avec les autorités nationales de la santé publique, conformément aux protocoles de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l’Organisation internationale de l’Aviation civile (OACI), a-t-il expliqué.
Le ministre des Transports a fait savoir que le gouvernement angolais avait revu le nouveau Quadre Juridique du Règlement de l’Autorité de l’Aviation civile, le rendant plus actif, aussi bien dans la supervision du secteur, que dans la mise en place des politiques progressives, qui permettent au pays de s’aligner et d’accroitre avec la 4ème Révolution industrielle, menée par les économies mondiales.
L’Angola, a-t-il ajouté, investit actuellement dans des infrastructures, tel que le futur aéroport international de Luanda.
S’étendant sur 1.324 hectares, ce nouvel aéroport, un des plus grands du continent africain, pourrait accueillir 15 millions de passagers/an et un volume de marchandises de 50.000 tonnes/an.
Doté de deux pistes en parallèles, le futur aéroport en construction pourrait accueillir des avions de type “B 747” et “A 380”, actuellement le plus grand cargo.