Luanda – Cinq techniciens de l'Institut national de météorologie et de géophysique (INAMET) et deux de l'Entreprise nationale de navigation aérienne (ENNA) ont participé, du 5 au 19 de ce mois, à Pékin-Chine, à une formation sur le Système intégré pour les Informations Météorologiques.
Il s'agit du deuxième groupe de techniciens angolais formés à l'Administration météorologique de Chine (CMA) dans le cadre du projet d'exploitation du nouvel aéroport international Dr. António Agostinho Neto (AIAAN).
La formation visait à fournir des prévisions météorologiques aéronautiques mondiales et des informations météorologiques grâce à un réseau d'information complet, intégré et uniforme, tirant pleinement parti des nouvelles technologies.
La formation au système de prévision de zone, avec l'utilisation d'images satellites, sert également à accroître la précision des prévisions météorologiques au niveau local, permettant aux météorologues de détecter et d'étudier des événements météorologiques et climatiques à plus petite échelle à partir de données provenant de différents satellites.
Avec une extension de 1 324 hectares, le nouvel aéroport international de Luanda, situé dans la commune de Bom Jesus, municipalité d'Icolo e Bengo, à Luanda, devrait recevoir 15 millions de passagers/an, après son achèvement.
Le projet prend la forme d'une ville aéroportuaire, avec des bâtiments modernes et des services complémentaires, dans un périmètre où cohabitent bâtiments, jardins et équipements de pointe.
Concrètement, le projet comprend, sur une superficie de 75 kilomètres carrés, la structure principale de l'aéroport, un terminal protocolaire séparé, un autre terminal de fret, deux services d'incendie, un hôtel de 53 chambres, des bâtiments intégrés de contrôle du trafic, le contrôle du trafic aérien et un poste de ravitaillement.
Selon le mémoire descriptif, la future ville aéroportuaire aura également le siège de la Société Gestionnaire d’Aéroports (SGA) et de l'Entreprise Nationale de Navegation Aérienne (ENNA-EP), un bâtiment pour les services de restauration (nourriture servie à bord) et un autre pour l'équipement de soutien des aéronefs.
Il disposera également d'une sous-station électrique, d'un terminal de stockage de carburant, de trois usines de réfrigération, d'un bâtiment pour les organes d'inspection et de sécurité, d'un terminal de fret et de deux centres médicaux