Luanda - Le Gouvernement angolais s'est engagé à améliorer l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, l'innovation technologique et l'entrepreneuriat basé sur la technologie, en tenant compte de sa contribution à la résolution des problèmes qui entravent le développement durable en Angola.
L’affirmation a été faite par le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Science, de la Technologie et de l'Innovation (MESCTI) qui, dans un communiqué parvenu ce jeudi à l'ANGOP, souligne que l'Exécutif, en outre, investit dans le soutien au développement scientifique et technologique avec la publication de des avis de financement de projets de recherche et développement, ainsi qu'un soutien à la gestion scientifique.
Dans une note sur la Journée mondiale de la science pour la paix et le développement, qui se célèbre ce jeudi, le MESCTI souligne le rôle important de la science dans la société et la nécessité d'un engagement public inclusif dans les débats sur les questions scientifiques émergentes.
Il indique qu'en Angola, l'investissement scientifique permet d'identifier de nouvelles espèces d'êtres vivants (gecko à queue de feuille), de gérer les stocks de ressources marines, de mener des études pour préserver la biodiversité, entre autres activités.
Il ajoute que l'événement offre une opportunité de mobiliser tous les acteurs impliqués dans la science pour la paix et le développement, des fonctionnaires aux médias en passant par les étudiants.
Le 10 novembre est célébré chaque année comme la Journée mondiale de la science au service de la paix et du développement depuis 2001, date de sa création, à l’occasion de la 31e Conférence générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le thème proposé pour cette année est "Les sciences fondamentales pour le développement durable", en tenant compte, selon l'UNESCO, que les sciences fondamentales sont vitales dans tous les domaines, en mettant l'accent sur la médecine, l'industrie, l'agriculture, les ressources en eau, l'énergie, l'environnement, la communication et la culture.
L'Organisation des Nations Unies (ONU) reconnaît que le renforcement des capacités en sciences fondamentales est dans l'intérêt des pays développés et en développement, compte tenu du potentiel d'applications qui accélèrent le développement durable et améliorent le niveau de vie.