Talatona – Les intervenants de la troisième édition de NewSpace Africa ont défendu jeudi, à Luanda, l'engagement des pays africains pour une coopération « intensive » avec les organisations régionales et internationales pour consolider l'industrie spéciale sur le continent.
Selon la cheffe du département de formation et de coopération du Centre Royal de Télédétection Spatiale du Maroc, Amal Layachi, qui faisait le point sur l'état des activités des agences spatiales africaines, a souligné l'importance d'investir davantage dans le secteur spatial africain, ainsi que le renforcement de la capacité continue des jeunes.
La spécialiste marocaine, qui a partagé l'expérience de son pays en matière d'avancées technologiques dans les domaines de la géologie, de l'agriculture, des méthodologies de projets de recherche et de formation, avec l'appui des partenaires internationaux, a indiqué qu'il faudra encore renforcer la coopération avec les autres pays africains pour atteindre les objectifs tant souhaités dans le domaine spécial.
Dans cette voie, elle a considéré qu’il était essentiel que l’Afrique développe une « masse critique » et des ingénieurs capables d’améliorer l’industrie et les infrastructures, ce n’est qu’ainsi qu’elle pourra développer et catapulter des niveaux d’excellence plus élevés.
Pour la technicienne du Département des Sciences Aéronautiques et Spatiales, Technologie Spatiale de l'Ouganda, Doreen Agaba, la question de l'agence spéciale dans son pays sera mise en œuvre en parallèle, sans précipitation.
Elle a souligné que son Gouvernement est engagé dans des projets de formation et dans la création de startups pour projeter un projet spécial.
La responsable a réaffirmé que le succès de l'agence spéciale de son pays dépend de la formation des jeunes, qui se lancent actuellement dans les domaines des sciences comptables.
"Je pense que c'est un travail difficile et qui demande beaucoup d'investissement", a-t-elle admis.