Luanda- La société technologique Angola Cable a présenté jeudi, à Luanda, un outil technologique appelé « Shieldszafrica ».
L'outil présenté au ministre des Télécommunications et des Technologies de l'information et de la Communication sociale, Manuel Homem, est destiné à prévenir les cyber-attaques.
Le ministre, qui a visité l'institution, a dit dans des déclarations à la presse, que la position visible de l'Angola en Afrique, en termes d'enregistrements de cyber-attaques, est due aux investissements réalisés dans les domaines des câbles sous-marins, permettant au pays d'avoir une position internationale visible du point de vue de la connexion physique.
Selon le ministre, cette visibilité permet une meilleure compréhension des attaques informatiques qui ont lieu dans le monde, une situation qui exige une plus grande responsabilité des utilisateurs et des entreprises de télécommunications.
"Être physiquement présent dans les structures nationales est un signe de confiance que les investisseurs ont dans les infrastructures de communication, dans les investissements que le secteur fait", a-t-il indiqué.
Manuel Homem a souligné que ce fait ne signifie pas nécessairement que les attaques sont permanentes et qu'elles causent des dommages aux infrastructures publiques et privées, car il n'y a aucune trace de services indisponibles dans les institutions, mais il fait valoir que le pays améliore sa capacité à surveiller les communications nationales.
Selon le gouvernant, les opportunités d'affaires dans les domaines des télécommunications reposent sur la connaissance, sur le savoir mettre en œuvre, pour permettre d'élargir l'offre, permettant de créer un impact sur le coût final des opérateurs ou des utilisateurs.
Le ministre défend que c'est un travail qui doit continuer, puisque le pays a la capacité, la conscience et continue de créer des infrastructures internationales.