Luanda – Le satellite ANGOSAT-2 a atteint, jeudi dernier, le 3 novembre, sa position finale 23E, sur l'orbite géostationnaire.
La position du satellite, selon un rapport du Bureau de gestion du programme spatial national (GGPEN), le place à une distance d'environ 36 000 km de la surface de la Terre.
Pendant 23 jours, après son lancement le 12 octobre, depuis le cosmodrome de Baïkanour, au Kazakhstan, des spécialistes angolais du GGPEN, avec le soutien de spécialistes russes à Luanda, Moscou et Zheleznogorsk, ont effectué avec succès plusieurs manœuvres impliquant des principes d'ingénierie liés à la mécanique orbitale.
Avec le stationnement d'ANGOSAT-2 en position orbitale 23E, a lieu la deuxième phase de tests, liée à la vérification des performances des paramètres des systèmes de communication par satellite. Il dispose de six canaux de communication en bande C, 24 faisceaux de communication en bande Ku.
Selon le GGPEN, le fonctionnement d'ANGOSAT-2 est nominal, et les opérations et essais continuent de se dérouler conformément aux procédures et au plan définis par les équipes impliquées dans l'exploitation et la maintenance en orbite.
Pour l'exploitation d'ANGOSAT-2, la Russie, la France, l'Angleterre et les États-Unis d'Amérique ont formé 67 spécialistes qui travaillent à la gestion du programme spatial national, dont 25 sont dédiés à l'exploitation du Satellite, selon le GGPEN.
La conclusion de la deuxième phase des tests ANGOSAT-2, ajoute-t-il, permettra aux services de télécommunication de couvrir les régions les plus reculées du pays à des prix compétitifs.
Le satellite couvrira l'ensemble du continent africain, une partie importante de l'Europe du Sud et une couverture quasi totale de la région australe de l'Afrique, constituant également une source de revenus.