Mbanza Kongo (Angola) - Quatre cent 53 cas de violence contre l'enfant ont été enregistrés, de janvier à juin dernier, par l'INAC, dans la province de Zaire.
L'institution a enregistré une augmentation de 134 cas par rapport à la même période en 2020.
Parlant mercredi à l'ANGOP, le chef du service provincial de l'Institut National de l'enfant (INAC en portugais), Rafael Kidiwa, a informé que, parmi les cas signalés, il y a surtout le déni de paternité, avec 180 cas, et à l'exploitation du travail des enfants, avec 147 cas.
Il a ajouté qu'une partie considérable des cas ont été résolus par son institution dans la région, tandis que ceux liés aux abus sexuels des mineurs ont été renvoyées aux organes qui interviennent dans l'administration de la justice dans la province.
Le responsable a expliqué que l'augmentation des cas résultait également de la réactivation, depuis décembre 2020, des réseaux de protection de l'enfant dans les municipalités de Mbanza Kongo, Soyo et Cuimba, qui contribuent à la dénonciation des maltraitances dont sont victimes de nombreux enfants.
Il a demandé aux parents et tuteurs qui agissent ainsi de modifier leur comportement, pour une croissance harmonieuse de l'enfant.
L'INAC est représenté dans les six municipalités qui composent la province de Zaire.