Lubango – L'Institut National de l'Enfance (INAC, sigle en portugais) de la province de Huíla a enregistré, en 2024, 299 cas de violence envers les enfants, dont 213 cas de la fuite de paternité, un phénomène qui a envoyé des centaines de mineurs dans les rues de Lubango, selon les autorités.
En comparaison à l'année 2023, il y a eu une réduction de 103 cas de violence domestique et une augmentation de 43 cas d’abandon de paternité.
S’adressant ce vendredi à l'ANGOP, à Lubango, le chef du département des services provinciaux de l'INAC, Inês Pimentel, a déclaré que ces données reflétaient le nombre de plaintes déposées par les familles et les voisins.
Le responsable a signalé quelques cas d'abus sexuels, de violence physique, de négligence, d’abandon d'enfants, de conflits relatifs à la garde des enfants et d’agression psychologique.
La juridiction de l’INAC s’occupe de certains cas de violence, d’autres cas sont traités dans les tribunaux, selon la source.
L’INAC a annoncé la mise en place d'un centre d'appel pour accueillir les plaintes dans les prochains mois.
JT/MS/DF/LUZ