Sumbe (Angola) - Le vice-gouverneur de Cuanza Sul pour les services techniques et les infrastructures, Heitor Alfredo, a préconisé mardi, à Sumbe, l'adaptation du code de la route à la réalité actuelle du pays, afin de garantir son efficacité et la réduction conséquente des accidents de la route.
Intervenant lors de la présentation publique du Projet de Révision du Code de la Route, Heitor Alfredo a justifié que le contexte actuel du pays impose la nécessité de mettre en œuvre un ensemble de mesures en vue de renforcer la protection juridique des usagers de la voie publique.
"Les transformations qui s'opèrent dans le pays dans plusieurs domaines, notamment en matière de circulation, avec des répercussions sur l'évolution de l'industrie automobile elle-même, ont rendu le code de la route et sa réglementation assez déconnectés de la réalité", a-t-il souligné.
Pour cette raison, il a prédit que les suggestions présentées au niveau régional contribueront à enrichir le diplôme.
Pour sa part, le chef du département des conducteurs de la Direction Nationale des Routes et Circulation, Angelino Serrote, a déclaré que l'actuel projet de loi découle de la nécessité d'adapter le diplôme angolais aux normes internationales, en mettant l'accent sur la SADC.
"L'Angola est situé en Afrique australe et il est nécessaire que les normes relatives à la circulation dans la région soient uniformes, afin de faciliter le transport des personnes et des marchandises", a-t-il souligné.
Au cours de la rencontre, certains participants ont été en désaccord avec la proposition de l'Exécutif de modifier le niveau d'éducation minimum requis pour les citoyens souhaitant obtenir le permis de conduire de la 6ème à la 12ème classe, en raison du taux d'analphabétisme dans le pays.
De même, ils ont défendu la réduction des amendes résultant d'infractions et des prix de l'assurance responsabilité civile automobile obligatoire, encourageant l'Exécutif à continuer d'investir dans la construction et la réhabilitation des routes à travers le pays.
Des membres du gouvernorat provincial, des académiciens, des membres de la police de la circulation routière, des représentants des associations de chauffeurs de taxi et de mototaxi, des entités religieuses, des autorités traditionnelles, entre autres invités, ont participé à la réunion.
L'Exécutif angolais, à travers le Conseil national de circulation et Aménagement routiers, a présenté, en août, le projet de loi de révision du Code de la route, un texte soumis à consultation publique, compte tenu des défis de mobilité, d'accessibilité en vue de renforcer la protection des usagers de la voie publique.
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