Lubango (Angola) – La présidente du Comité national des femmes de l'Unta-Confédération Syndicxale, Finda Virgínia, a défendu lundi, à Lubango, province de Huíla, une plus grande adhésion des femmes aux syndicats, comme un meilleur moyen de se faire entendre et d'exiger leurs droits.
S'adressant à l'ANGOP, à l'occasion du 8 mars, Journée internationale de la femme, qui se célèbre ce mardi, la syndicaliste a fait savoir que le Comité des femmes syndiquées entendait pendant les journées Mars-Femme encourager les leaderships de syndicats, où actuellement le nombre est résiduel.
Pour elle, ce n'est qu'avec plus de femmes dans les syndicats qu'il sera possible de changer la façon de penser de ceux qui optent encore pour des pratiques antisociales qui entravent le droit et la possibilité pour les femmes de travailler.
D'autre part, elle a salué la lutte et les réalisations des femmes angolaises au cours des dix dernières années, qui l'ont catapultée à des postes de direction dans l'appareil d'État et en politique.
Elle a estimé que grâce à sa détermination, sa bravoure et son courage, cette frange de la société a réussi à promouvoir l'égalité des sexes et à contribuer à l'autonomisation des femmes.
Selon elle, il est essentiel, à cette date, de réfléchir à l'avenir dans lequel chaque femme pourra occuper l'espace public, dans la dignité et la sécurité.
La présidente du comité de la confédération syndicale Unta a travaillé quelques heures à Huíla où elle a noté l'implication des femmes dans le syndicalisme, dans le cadre du 8 mars, journée consacrée à la femme.