Luanda - Le Service d’enquête criminelle (SIC, sigle en portugais) a libéré, jeudi 25 mai, à Luanda, huit femmes de nationalité vietnamienne qui se trouvaient enfermées dans le sous-sol d'un chantier, dans la municipalité de Viana, à Luanda.
Les victimes ont été attirées par une femme vietnamienne, chef d’un réseau criminel qui, avec des promesses d'emploi via les réseaux sociaux, les a fait venir sur le territoire angolais, alors qu'en réalité, c’était pour les soumettre à une exploitation sexuelle à des fins lucratives dans des résidences des Vietnamiens et Chinois, à Luanda.
Selon le porte-parole du SIC, le surintendant en chef Manuel Halaiwa, l’accusée retirait les passeports des victimes pour les empêcher de retourner dans leur pays.
Arrêtée en flagrant délit pour traite des êtres humains, de proxénétisme et d'aide à l'immigration clandestine, la criminelle présumée collaborait avec son mari, jusqu'alors en fuite.
C’est le deuxième réseau criminel de traite et d'exploitation sexuelle démantelé par le SIC au cours de ce mois, également à Luanda.