Luanda - Sans «trêve» dans la lutte contre la Covid-19 et avec des ressources limitées pour aider les familles défavorisées, l'exécutif angolais a renforcé, en 2020, les programmes d'assistance sociale et de la lutte contre la pauvreté, avec le lancement des programmes Kwenda et PIIM.
Il s'agit de deux projets sociaux ambitieux visant à changer l'image des communautés, en particulier les plus pauvres. A travers ces projets, le gouvernement distribue des subventions aux personnes vulnérables et construit des infrastructures sociales de base.
Avec un budget global de 420 millions de dollars, dont USD 320 millions sont financés par la Banque Mondiale (BM) et USD 100 millions par le gouvernement angolais, 23 municipalités et 93 communes ont bénéficié cette année du projet Kwenda.
Concrètement, dans le cadre de cet important programme, le gouvernement a distribué 25 500 kwanzas par trimestre à chaque famille en situation de vulnérabilité, dans diverses régions du pays.
Les données gouvernementales indiquent qu'à cette fin, 300 millions de kwanzas ont été mis à la disposition de 1,600 millions de familles, résidant dans 17 des 18 provinces du pays.
Cependant, le PIIM, couvre 164 municipalités angolaises, comprend un ensemble diversifié de projets et est évalué, en kwanzas, à l'équivalent de deux milliards de dollars américains, financé par le Fonds souverain de l'Angola.
Le programme vise à accroître l'autonomie des municipalités, dans le cadre de la politique de déconcentration et de décentralisation des compétences administratives, ainsi qu'à offrir une meilleure qualité de vie aux citoyens.
1 299 projets liés au secteur de la santé, de l'éducation, de l'énergie, de l'eau, des routes, de l'assainissement de base et de la sécurité publique sont en cours d’exécution dans le pays, et 1 700 à être exécutés.
Dans l’ensemble, selon les données officielles, 89 milliards de kwanzas ont déjà été mis à la disposition du PIIM, ce qui a généré, dans cette phase d'exécution, environ 17 000 emplois.
Les principaux bénéficiaires ont été des jeunes recrutés par des centaines d'entrepreneurs chargés des travaux dans les diverses régions, contribuant à la réduction du chômage dans les zones rurales.
