Luanda - La mise en œuvre du portefeuille du Programme intégré d'intervention dans les municipalités (PIIM), jusqu'à présent, en ce qui concerne l'exécution, a mis en évidence les secteurs de la santé et de l'éducation, a informé ce lundi, à Luanda, le secrétaire d'État aux Municipalités, Márcio Daniel.
Selon le responsable, qui s'adressait à la presse à l'issue de la IVe réunion ordinaire de la Commission interministérielle pour la mise en œuvre du PIIM, la santé a réalisé 129 projets, dans lesquels il a mis en évidence 45 centres de santé, 18 hôpitaux municipaux, ce qui signifie qu'elle a mis à la disposition de la population deux mille 820 nouveaux lits d'hôpitaux.
Les infrastructures sanitaires, a-t-il précisé, sont réparties entre les centres de santé et mère-enfant, les hôpitaux municipaux.
Il a également souligné, dans le cadre de la fourniture d'infrastructures de soins primaires, l'achèvement de 46 postes de santé.
Alors que le secteur de l'éducation a réalisé 313 projets, en mettant l'accent sur 160 nouvelles écoles avec sept salles de classe, 61 avec 12 salles de classe, totalisant huit mille 842 nouvelles salles de classe mises à disposition, qui permettent l'inclusion, dans le système éducatif, d'environ un million 193 mille 670 nouveaux élèves répartis dans les différents niveaux d'enseignement.
D'autre part, Márcio Daniel a dit que la réunion visait pour l'exercice 2024, dans le cadre de l'approbation du budget général de l'État (OGE), à prendre autant que possible la déconcentration des compétences des petits et moyens projets.
De cette façon, a-t-il indiqué, les organismes locaux auront une plus grande prévalence dans l'exécution des projets publics.
Il a également été question de la tenue en septembre, dans la province de Lunda Sul, de l'atelier «Référence des bonnes pratiques en gestion de projet», faisant allusion aux festivités du troisième anniversaire du PIIM, pour faire le bilan de l'expérience acquise tout au long du projet.
Le choix de la province, a-t-il informé, est dû au fait qu'en termes de projets en cours, c'est la plus avancée.
Il a précisé que malgré le « stress » financier que traverse la trésorerie de l'Etat, le Gouvernement garantit les ressources et n'affecte pas l'exécution du PIIM.
Il a rappelé que les entreprises qui ont des difficultés à réaliser les travaux ne sont pas pour des raisons d'ordre financier, puisqu'elles procèdent actuellement à l'approbation des quotas alloués il y a un mois.
"Les situations de non-conformité répétée de certaines entités commerciales sous-traitantes ont déclenché un processus de résiliation contractuelle, de modification et de sous-traitance, ainsi que l'attribution du poste contractuel qui provoque souvent l'interrègne", a-t-il précisé.
Sur les deux mille six cent quatre-vingt-sept projets, dans les 18 provinces du pays, plus de 800 ont été achevés, ce qui a consommé 643 milliards de kwanzas pour l'Etat.
Le Programme Intégré d'Intervention dans les municipalités (PIIM) vise à concrétiser les Actions d'Investissement Public (PIP), les Dépenses d'Appui au Développement (DAD) et les Activités de Base (Acte), avec une priorité donnée aux actions à caractère social, de manière à freiner l'exode rural et à promouvoir une croissance économique, sociale et régionale plus inclusive dans le pays.
Ce programme vise à accroître l'autonomie des 164 municipalités d'Angola dans le cadre de la politique de déconcentration et de décentralisation des compétences administratives et, ainsi, à accroître la qualité de vie sur l'ensemble du territoire national.
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