Luanda - Le ministère de la Justice et des Droits de l'Homme (MJDH) a procédé, la semaine dernière, au rapatriement de sept ressortissants nigérians, victimes de la traite internationale d’êtres humains.
Selon un communiqué de presse du MJDH, auquel l'Angop a eu accès mardi, le processus de rapatriement de ces citoyens nigérians vers leur pays a été organisé dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d'action national de lutte contre la traite d’êtres humains.
Les victimes ont été officiellement remises aux autorités nigérianes, à Lagos, par une délégation nationale conduite par le MJDH, en tant que coordinateur de la Commission interministérielle de lutte contre la traite d’êtres humains, qui comprenait des représentants du Service de migration et étrangers (SME) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Pendant la période où les victimes attendaient la conclusion du processus de rapatriement, indique le document, elles ont été hébergées dans un centre d'accueil, méritant un suivi approprié à la lumière du mécanisme national de référence pour l'accompagnement et les soins. Elles ont également bénéficié d'un soutien médical, financier, psychologique et juridique.
À la suite des enquêtes menées, des citoyens angolais et nigérians ont été accusés dans l'affaire pénale susmentionnée, de faire partie d'un réseau dédié à la traite internationale d’êtres humains.
Le Bureau du procureur général de la République a déjà renvoyé l'affaire susmentionnée à la Cour, qui attend son jugement.
Dans l’entre-temps, le Ministère de la Justice et des Droits de l'Homme, en partenariat avec le Ministère des Relations Extérieures, le Bureau du Procureur général de la République, le Service de migration et étrangers et l'Organisation internationale pour les migrations, prépare deux autres processus de rapatriement des victimes de la traite d’êtres humains.